La psychohistoire est une science imaginée par Isaac Asimov (avec l’aide de John W. Campbell), sorte de thermodynamique de l’Humanité, dont l’objet est l’étude statistique des comportements de grands groupes d’êtres humains (de plusieurs milliards d’individus), dans le but de prévoir son évolution future. Le fondement de la psychohistoire repose sur la théorie de la physique quantique et statistique : le comportement de chaque particule est imprévisible (statistique), cependant le comportement de l’ensemble (milliards de particules) répond aux lois de la physique et est parfaitement prévisible.
Afin d’éviter les paradoxes d’« autoréférence », la psychohistoire est censée ne fonctionner que sur des populations qui ne sont pas (trop) informées, dans le détail, de ses conclusions. C’est pourquoi dès le départ la Fondation est scindée en deux : la partie visible qui ne s’occupe que de sciences exactes et historiques, et la Seconde Fondation, « à l’autre bout de la galaxie », qui veille dans l’ombre à la bonne application du Plan Seldon malgré les multiples aléas de l’histoire réelle. En fait, cette science avait été d’abord imaginée par un robot nommé R. Giskard Reventlov qui apparaît dans la série Robots. Étant donné qu’il avait été modifié, il pouvait voir et influencer les sentiments et décisions des humains par télépathie. Cette qualité lui permit de pressentir l’existence de la psychohistoire. Plus tard, R. Giskard Reventlov transmit cette idée au robot R. Daneel Olivaw. Bien des années après, Hari Seldon découvre lui aussi cette nouvelle science et c’est sous l’impulsion discrète de R. Daneel Olivaw qu’il la rendra enfin applicable. Les personnages de R. Daneel Olivaw et de R. Giskard Reventlov font le lien entre le cycle de Fondation et celui des robots.
Bien que capable de prédire la réaction de masses humaines à certains événements, la psychohistoire ne fonctionne que pour un très grand nombre d’individus et est incapable de prévoir la réaction d’un individu isolé face à un stimulus donné. Elle reconnaît par contre l’influence d’actes de petite envergure sur l’ensemble de la population qu’elle considère. On peut en cela l’apparenter à la – tout à fait scientifique – théorie du chaos.
Extrait Wikipédia – http://fr.wikipedia.org/wiki/Psychohistoire
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