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Savez-vous mordre la poussière en beauté
et réussir en perdant ?

Par Denise Noël, Intervenante en relations humaines et en création
Montréal, Canada
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Savez-vous mordre la poussière et réussir en perdant ?

Savez-vous que vos échecs sont des portails pour l’amour, la beauté, la liberté et la joie? Qu’ils vous invitent à laisser tomber ce qui va à l’encontre de vos vœux les plus chers? À ouvrir la porte à ce qui vous tient à cœur d’une manière insoupçonnée? Que les grands créateurs s’en servent pour découvrir des possibilités inespérées? 


Savez-vous que le refus de l’échec vous pousse à vous acharner dans des situations toxiques, à rejeter ceux qui vous aiment, à laisser mourir vos plus beaux rêves? 
Comment découvrir des possibilités inespérées dans vos échecs? En les abordant comme des cadeaux des dieux! 

En voici un exemple.
Une jeune femme me consulte parce qu’elle désire avoir une vie amoureuse épanouie, jouir de sa vie et se libérer des démons qui l’assaillent au réveil comme une bande de malfaiteurs. 
Elle arrive un matin en déconfiture : elle a une tête de lendemain de brosse. A-t-elle pris une brosse? Non mais, ô horreur, elle n’a pas été parfaite lors d’une audition. Elle a bafouillé et cafouillé en parlant au réalisateur. Elle a obtenu le rôle qu’elle désirait, mais ne se pardonne pas ces entorses à la perfection : je m’haïs de ne pas avoir réussi à être au dessus de mes affaires! 

Autrement dit, elle a été humaine. Elle s’est laissé atteindre. Pire encore, ça a paru!!! Mmm, une brèche parfaite pour que l’amour et la liberté d’être s’infiltrent dans sa forteresse d’exigences.
Comment faire une culbute salutaire à partir de cette situation qui la dévaste? 
Entrer d’abord dans l’état de découverte amoureuse en recevant ce qu’elle vit avec une bonne dose de compassion et un brin de curiosité.

Le pire pour elle dans cette situation? Je n’ai pas été forte comme je voulais… donc je suis bonne à rien. Ah!!! Le fameux syndrome du « ou je suis le bouttt du bouttt ou je suis rien pan touttt » des perfectionnistes et des compétitifs chroniques.
Sortir ensuite de cette impasse en posant une question créatrice et amoureuse (créacoeur) : et si cet échec l’amenait à embrasser et à libérer exactement ce qui lui permettra de répondre à ses vœux les plus chers ?

Ahhh?! Elle s’ouvre à cette possibilité et découvre qu’en abordant son bafouillage comme un cadeau, elle pourra s’aimer avec sa vulnérabilité et ses imperfections et donc laisser entrer l’amour des autres. Qu’elle retrouvera aussi sa liberté d’être et de s’exprimer. Comment? En s’allégeant de son addiction à prouver à son papa et au monde entier qu’elle est la plusss fine, intelligente, extraordinaire. Ô merveille, c’est ce qui fermera le clapet à ses démons du matin et lui permettra de jouir de sa vie!
Êtes-vous prêts vous aussi à faire des culbutes salutaires et à déballer le cadeau caché dans vos déconfitures? La prochaine fois que vous vivez un échec, au lieu de vous taper sur la tête, de vous bourrer de pepto-bismol ou de fuir aux îles Mouc Mouc, découvrez les possibilités créatrices et amoureuses qu’il vous offre en disant :Échec, ô bel échec, merci de me révéler le cadeau que tu m’offres, échec, ô bel échec, ouvre-moi au présent que tu m’apportes ! 

Puis ouvrez-vous à ce qu’il vous invite à aimer et à libérer en vous.

Rappelez-vous que le refus de vivre des échecs est le seul véritable échec et la garantie de ne jamais recevoir ce qui vous tient à cœur!

Par Denise Noël
Intervenante en relations humaines et en création
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