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Chaque groupe serait ainsi régit, dans son fonctionnement, par la "mentalité" qui lui est propre. Cette "mentalité du groupe" correspond à l'ensemble de représentations peu ou pas conscientes qui s'imposent à ses participants, comme autant de règles à respecter pour en être un membre légitime. Plus profondément, elle est l'agrégat des constructions et des défenses de chacun des participants face aux angoisses qui naissent de toute tentative d'évolution, vécue comme un danger.
Voici, pour résumer la pertinence de leur démarche, ce que René Kaës affirme en 1999 : " L'invention psychanalytique du groupe a été une réponse aux grandes ruptures de la modernité : elle s'inscrit dans une représentation anthropologique qui élargit, ou estompe les limites de l'identité ; c'est en quoi elle propose un traitement de la souffrance moderne : pathologie des limites et des formations intermédiaires, des défauts de symbolisation. […] Au moment où la psychanalyse se dit en crise, voici un secteur de sa pratique - la pratique psychanalytique de groupe - en plein essor créatif, apte à prendre en considération les souffrances de nos contemporains, capable aussi dès à présent d'assumer sa part dans le travail critique que la psychanalyse doit périodiquement effectuer sur ses propres énoncés. " Saverio Tomasella, Psychanalyste [1] La perversité de « Loft story » est vraiment là, d’avoir érigé la cruauté du sacrifice et de l’élimination progressive des membres indésirables du groupe en règle principale du jeu ; bien plus que dans l’exhibitionnisme obligé des uns et le voyeurisme organisé des autres. [1]
Corrao, Napolitani et Neri, notamment.
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