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. Pourquoi? Par peur. Peur de l'intimité, peur de ce qu’on ressent, peur de l’imprévu. En plus, ce qui goûte bon est l’ennemi numéro 1 du ressentiment. Pour vous garder sous leur emprise, ces deux fiers-à-bras vont plutôt vous faire regretter le passé, craindre le futur, lever le nez sur ce que vous vivez maintenant, projeter des intentions douteuses sur ceux qui vous aiment, courir après ceux qui ne veulent rien savoir de vous et fuir vers ce qui est absôôôlument inaccessible. Pourquoi? Pour vous garder insatisfaits, en état de résistance, de combat avec vous-même et votre entourage, et les entraîner avec vous dans ce que vous connaissez et contrôlez plutôt que de les suivre au paradis. Pourquoi ? Parce que reconnaître, goûter et partager ce qui se passe de bon dans le moment présent implique un lâcher prise, une ouverture et une appréciation de soi et de l’autre qui sont l’antidote de la rancœur et qui nous font descendre de nos tours de contrôle. On s’ennuie parce qu’on est coupés de nos élans, de nos réels besoins, de nos sentiments, de nos inspirations. On s’ennuie de soi-même, qu’on soit seuls ou entourés de gens. Nos conjoints sont trop collants ou absents à notre goût, nos enfants deviennent des p’tits chenapans déchaînés, nos voisins envahissent notre planète, même les mouches noires se font un malin plaisir de s’acharner sur nous ! Plutôt que de vous enliser dans des conflits qui tournent en rond ou d’accumuler les frustrations, que diriez-vous de faire de la prévention et de prendre le pouls de votre vie en vous posant des questions amoureuses créatrices? En voici quelques-unes : de quoi avez-vous vraiment le goût, quel est votre plus grand besoin, qu’est-ce que vous ressentez réellement, qu’est-ce qui vous allume et vous comble, quand vous sentez-vous à votre meilleur, qu’est-ce que vous aimez le plus dans ces moments-là, quelle attitude avez-vous? Gardez ces questions en bouche un bon moment et prenez le temps de laisser venir les réponses sans forcer ou vous casser la tête, c’est les vacances après tout! Et, si vous n’y arrivez pas, ne vous tapez pas sur la tête : acceptez-le de bon coeur et prenez congé de vos performeurs trop zélés et de vos critiques acharnés. C’est le temps des vacances, vous vous rappelez ?.
Par Denise Noël |
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